Moe Lefebvre

Je m’apelle Caroline Lefebvre
Je suis la petite fille de Moe, la file de Marc
Merci d’être présent en si grand nombre

Ça me touche beaucoup de nous voir rassembler ici ensemble dans ce lieu culte que mon grand père chérissais tant


C’est un privilège et un honneur pour moi de réciter l’hommage de vie de mon grand père ici aujourd’hui devant vous tous qui l’avez aimer et apprécier chacun à votre façon .
On m’as conférer la tâche de cet écriture sûrement parce que j’ai un talent pour raconter les choses avec simplicité, vérité et avec coeur, ce que j’ai certainement hérité de mon Grand père ( sauf la simplicité, avec lui c’était toujours long et compliqué ) . J’ai écris ces lignes avec un sourire aux lèvres, et un sentiment d’appartenance bienveillant.

Sans plus tarder voici un bref résumé de sa vie, sans qui nous tous et cette ville ne connaîtrait pas tant de souvenirs à border.

Moe es né un 11 janvier à Dalousie, compté de Glen Robinson au quebec . Il es né et mouru un jour blanc, un jour d’hivers et féérique, qui donna sûrement le ton sur son existence
Il faut être fait fort pour survivre en hivers, il faut connaître la fable de la cigale et la fourmis, ce que mon grand père et son père avaient certainement compris même avant qu’on la leurs raconte.

Il es arriver à Valdor à l’âge 2 ans avec ses parents, qui ont construit le légendaire Hotel Lefebvre.
C’est là où une partie de l’histoire de l’hôtellerie de Vald’Or a été gravé à jamais , et où plusieurs histoires de gars chauds, de touristes, de travailleurs ont vu le jour et dont plusieurs se souviennent encore.

C’est certainement là ou Moe a appris la labeur, le travail bien fait, à recevoir : & À SE BATTRE en autre

C’est surement cette graine qui a germer en lui et qui le poussa à mener une carrière de hockeyeur à succès, Tiger, Avec son fan club, ses chums, ses nombreux buts, et son Grand bonheur de vedette.

Golden Star Vald’Or

Il es d’ailleurs le fondateur des Old TIMER, ce club social dont plusieurs profitent encore ajd.

Mon grand père a marquer plusieurs points de reconnaissance aux fils des années en tant que Mineur , échevain , globetrotteur, homme d’affaires aguerri, Boursier, et j’en passe.

La chose qui me rappelle le plus mon grand père es certainement le temps & l’énergie qu’il mettais en Forest. À construire des camps, des Watch’s, à chasser , pêcher, défricher la traille parfaite pour toujours aller plus loin, sans relâche, à la découverte du Spot encore introuvé

Raoul Lefebvre ( gauche )

Il tenais des journal de visite pour chacune de ses escapades, et c’est surtout ceux qui l’Accompagnais qui étais citer dans ces histoires.
Il avais de vrais chums, des vrais Helpers, de vrais Bucks, des vrais prises.
C’étais un homme authentique sur qui on avais rarement raison , il étais le gardien des Forest, le king de la place, peu importe où il allais

« Wow menute: attendez menute ; écoutez moe, Laissez moe parler »
Ceux là on les as entendu souvent

Ce qui me marque Chez lui c’étais sa joie de vivre, son entrain face à la vie, ses petite bières au bar, son histoire à lui qu’il aimais tant.

Ses enfants il les aimais, surtout ses petit enfants avec lui il a tellement jouer. Ça m’étonne encore à ce jour qu’il n’ai pas été porter disparu à cause de toutes les fois où il s’es cacher pour être certain qu’on ne le retrouve jamais, ou qu’il ai encore tout ses membres à force de s’être fait attaché:
On comptais le temps que ca allais prendre avant qu’il ne se déprenne.

Évidement. Cétais toujours dans un temps record
Je me rappelle même d’une fois où ma soeur et ma cousine l’ont piquée avec la seringue du chien. Je vous l’ai dis, il faut être fait fort pour passer au travers cette vie.

C’est son exemple qui nous a tous rendu plus fort. Ses nombreux portages L’ont forgés, et ils ont teintées L’énergie de cette famille.

Parce que même après avoir couler, frôler la mort je ne sais trop combien de fois, encore lui et sa tendre épouse Gram se sont échangés la plus belle phrases d’amour , depuis leur canot troué, avant de partir pour de bon vers les cieux.

Il faut se rappeler que seul l’Amour compte, et Moe avais un grand coeur .
Il as mener une existence fière, complète, remplie d’histoire rocambolesques mais surtout il nous quitte avec tout ce qu’on a en tête Avec lui, de lui, et ça, ça ne nous quiteras jamais .

Je vais terminer par LE remercier pour la vie, en mon nom , au nom de ses enfants, de tout ses petits et arrières petits enfants.

Je te remercie Grumpy pour avoir frayer le chemin d’UNE VIE D’HIVERS, sur laquelle on pourras à jamais compter.

« On se reverras , pis on le sauras »

Bon voyage Ti-Mo , Grumpy, BULL, TIGER , Dad…

Séparation

Une séparation c’est plus qu’un rêve inachevé, c’est des idéaux qui s’écroulent, des images du futur enterrées, des fins par-ci et par-là, du connu jeté à midi et quart, des zones de confort balancées à 19:20.

Une séparation de famille c’est le deuil sur ta vie, celle que tu as toujours connue, celle de l’union à temps plein avec tes enfants, de ta maison, de ton quotidien.

C’est réapprendre à vivre seul, deux vies en parallèle, l’une et l’autre à temps partiel.

Tout est à recommencer, rebâtir, reconstruire.

Mais c’est une grande leçon d’humilité, de détachement et de lâcher prise.

C’est de se choisir avant tout, assumer ses responsabilités et avancer, être un exemple pour ses enfants, choisir le bonheur, le calme, l’harmonie.

La séparation ce n’est pas une question de flamme éteinte. C’est une question de partnership, d’entente mutuelle, de respect et d’honneur non respectés. Ça se peut que ça fit pu.

Ça se peut que le contrat tombe à échéance.

C’est pas la fin du monde, t’as une autre vie ailleurs ; la tienne.

On est toutes assez fortes pour packter nos p’tits pis s’en aller. Ça s’appelle sauter en parachute dans un grand précipice devant l’autre moitié de ta vie, qui t’attend en faisant la fête quelque part dans la vallée, un peu plus bas.

T pas un échec parce que t partie.

J’ai ressenti l’échec mais ça passe. J’ai ressenti la peine mais ça passe. J’ai ressenti la colère mais ça passe. J’ai ressenti la vengeance mais ça part. J’ai ressenti l’humiliation mais ça passe. J’ai ressenti un paquet, un paquet d’affaires mais chu allée courir, à m’essouffler, à m’époumoner et c’est passé. C’est nécessaire, faut absolument que ça sorte.

Tout ça revient, mais après ça repart. Le deuil c’est comme l’océan, y’a des vagues immenses, des accalmies intenses, des vents accaparants, du soleil mur à mur ou des nuages d’apesanteur, mais il faut juste apprendre à nager, et apprendre à s’y faire.

Tôt ou tard y’aura une île où tu iras te reposer, où tu iras vivre. Mais garde la foi, c’est cette foi qui te sauvera la vie dans les pires moments.

La séparation amène aussi un renouveau, de nouvelles opportunités, des renaissances. Parce qu’après tout, on a plusieurs vies dans une vie, et se réinventer fait partie de notre grand portrait.

Se détacher, avancer, s’en remettre à plus grand que soi et foncer.

Avancer malgré tout. Avancer malgré la douleur, malgré le confort, malgré le bonheur, malgré les obstacles.

Avancer sur le chemin de sa vie en faisant 1 choix à la fois, mettre le résultat entre les mains de l’univers et passer à l’action, même si c’est dur, même si c’est facile.

Le vrai courage, c’est d’avancer malgré la peur.

Alors courage.

La séparation c’est aussi l’occasion de te recoller, d’honorer ces fentes-là où la lumière a maintenant l’occasion d’entrer.

La séparation c’est l’occasion de te séparer de ce qui ne te va plus, et d’enfiler ces étoffes enfouies quelque part dans ton passé, celles qui te définissaient, que tu affectionnais particulièrement mais que tu ne portais plus.

C’est le moment de faire un point sur ta vie et de te dire bravo. Parce que oui une vie à deux, mais oui aussi à celle en solo. Elle est ni mieux ni pire: elle s’apprivoise, elle s’honore.

J’apprends tranquillement à la louanger et à la saluer.

C’est l’occasion de briller en avant-plan, plus d’arrière-scène, plus de deuxième rôle.

C’est le moment de te retrousser les manches et de vivre ta vie. Celle qui te convient sur mesure, et de convoiter ta singularité dans un monde uni mais séparé, beau mais laid, harmonieux mais chaotique.

Allez, courage.  Après tout les relations c’est comme les étoiles à des années-lumière:

elles brillent toujours même si elles sont éteintes.

ONWARD, wild one.

Caro xxx

BI POLAIRE Guérison

L’an passé a été pour moi la période la plus difficile de toute ma vie.

J’ai été frappée de plein fouet par une maladie peu connue,  incomprise , mal traitée et  qui touche une personne sur 4, la bipolarité.

Je venais de donner naissance à mon deuxième enfant et je démarrais une petite entreprise dans un domaine qui me passionnait vraiment depuis longtemps.

Je tiens à remercier tous ceux qui m’ont aidé, alors que c’était extrêmement difficile à faire.

De grâce, ma phase de manie a débuter alors que Mathieu Arseneault sorti son documentaire sur le sujet, et fit une parution à L’émission : tout le monde en parle.

Tenir Tête

https://ici.tou.tv/tenir-tete

Il fut un guide pour ma famille qui était complètement impuissante et ignorante face à moi, mon ingérabilité, mon agressivité et face au monde dans lequel je vivais dans ma tête, malgré moi.

Je suis une femme assez intense de nature alors dans une maladie comme celle-là, je peux vous confirmer que c’est toute une ville qui s’es mobilisée et qui a contribué à mon hospitalisation, mon incarcération, à ma réintégration et à ma rémission.

À cause de ma famille, qui ne m’a jamais abandonné, j’ai été traité rapidement et j’ai pu guérir dans un temps-record, alors que plusieurs n’ont pas cette chance. Le système de santé et de justice a ses limites, mais l’amour et le soutient des proches est sans égale face à une maladie comme celle là.

J’ai vu le désespoir dans les yeux de ceux que j’aimais le plus, la déception dans les yeux de ceux qui me respectaient le plus. Des murs ont été défoncés, des valeurs brisées, des cœurs assombris durant les événements de ma maladie mais jamais personne n’a quitté la course.

Par peur, par compassion, par amour, peu importe leurs motivation, je n’ai vue personne abandonner mon histoire.

Merci…

Une longue période de reconstruction pour ma famille et moi s’en ai suivi.

J’étais dévasté par tous ce qui c’était passé. J’ai souvent revécue les scénarios complètement suréels de certains événements qui c’était passé pour moi alors que je menais une vie tout à fait normale.

Mais j’ai continué. Une journée à la fois. J’ai fait ce que j’avais à faire, j’ai juste continué, sans me poser de questions. Je n’ai pas cherché à savoir pourquoi moi, pourquoi cette maladie. La vie est ainsi et nous envoie des épreuves qui nous rendent tous plus forts.

Je suis une miraculée. Guérie de cette maladie qui en détruit malheureusement plusieurs.

Je suis là pour vous donner conseils ou vous écoutez si vous vivez des moments difficiles.

Je prie le ciel pour que ceux qui en sont atteints aient l’entourage pour les mener vers une guérison parce que seul c’est impossible. Rien n’est impossible dans la vie mais ça oui. Malheureusement.

Que la vie vous soit douce. Que les événements qui vous donnent du fil à retordent vous guérissent, vous élèvent, vous illuminent.
Que les pires épreuves deviennent votre plus grand salut, et de grâce, soyez là les uns pour les autres parce qu'après tout, c’est tout ce qu’il nous reste.

Hommage à ma famille, ma ville, au lithium et à mon dévouement pour tout rebâtir.

Avec beaucoup d’Amour ; Caroline xxx

Détache-toi, Cendrillon

Peut-être ne vous posez-vous aucune question sur qui vous êtes. Peut-être le savez-vous déjà et êtes parfaitement sur la bonne voie ?

Ou peut-être faites-vous partie de cette cohorte qui se demande quel est votre rôle, qu’êtes-vous venus apporter ici, que pourriez- vous bien faire pour briller chaque jour et répandre votre lumière partout où vous passez.

Parce que n’est-ce pas le but de la vie ? De briller ? De mener une existence vibrante, au plus profond de vous ?

L’exercice premier est de vous demander qui vous êtes vraiment, fondamentalement. Posez-vous la question, simplement :

 Je suis qui moi ? Si vous vous questionnez ; trouvez ce que vous aimez. Faites ce que vous aimez et ce qui vous rend heureux le plus souvent possible. Provoquez les situations pour vous retrouver dans des moments dans lesquels vous vous sentez bien, faites des choses qui sont faciles pour vous. Des choses qui vous viennent naturellement. Ressentez la joie. La joie vibre à la même fréquence que Dieu. Retrouvez-vous le plus souvent dans la joie et vous trouverez qui vous êtes. Je vous le promets.

Quand vous serez parvenus à trouver qui vous êtes, demandez-vous ce que vous devriez faire pour parvenir à accomplir votre rôle de vie.

Soyez parfaitement alignés, restez à l’écoute parce que la vie vous enverra des possibilités que vous aurez le choix de suivre ou non, soit en restant dans la peur, soit en vous plongeant dans l’amour ; dans votre vraie identité. Vous aurez indéniablement un appel, suivez-le. Ayez la foi en cet appel et, entre temps, restez dans la joie. La joie attirera cet appel comme un aimant.

Quand l’appel vous aura frappés comme la foudre, ne vous demandez pas comment se présentera le chemin pour parvenir à la suivre. Restez concentrés sur votre état d’esprit présent et commencez à prendre vos décisions en conséquence de ce chemin ultime. De plus, gardez toujours à l’esprit que le résultat, tel que vous vous le représentez, s’avère bien meilleur que dans vos rêves. Faites-vous un scénario mais dites-vous toujours qu’il sera encore plus extraordinaire que ce que vous avez la capacité de visualiser. Les possibilités et les cadeaux, que vous offre la vie, sont toujours bien plus grands que vous ne pouvez espérer. Restez connectés à qui vous êtes et recevez les surprises de la vie.

Quand vous aurez découvert qui vous êtes et trouvé votre défi, commencez à entamer une série de détachement afin d’atteindre votre vie ultime.

Vous aurez des choix à faire. Des détachements seront nécessaires. Vous ne pouvez voguer sur la mer sans auparavant quitter le nid sur la plage que vous vous étiez construit. Un des plus grands défis de la vie réside dans votre capacité au détachement. Par exemple : je ne pourrais poursuivre ma route dans mon univers yogique sans être capable de laisser mon fils Caleb durant des périodes prolongées. Je ne pourrais continuer sur ma voie d’auteure qui m’interpelle sans arrêt sans laisser mes fonctions dans l’entreprise familiale que nous venons de mettre sur pied. Je ne pourrais m’épanouir pleinement de la façon dont je suis destinée si je ne me détachais pas de mon amoureux et de son confortable support financier. Je ne pourrais continuer à entretenir et bâtir un domaine sédentaire si l’appel me fait bohème. Je ne pourrais continuer à manger ce que je mangeais, à faire ce que je faisais si j’aspire à une santé globale ultime et mes énergies à leur apogée.

Vous devez vous détacher des choses qui vous retiennent et qui vous éloignent de qui vous êtes, tout simplement. C’est simple, vous devez simplement demander à trouver la volonté d’y parvenir. Laissez-vous du temps, mais croyez que c’est possible. Et enfin, faites-le. Amorcez votre chemin envers le détachement.

Ce sera FACILE. Si vous êtes sur votre voie, tout sera facile. Je vous le promets. Si c’est difficile, changez de route. Si vous échouez, prenez ce signal d’alarme comme une expérience et réorientez-vous. Quand vous êtes sur votre voie, VOTRE voie à vous, votre propre voie, l’univers tout entier conspire à votre réussite et les choses sont faciles.

La vie est dure avant d’y arriver, j’en conviens, mais une fois que vous aurez trouvé chaussure à vos pieds, vous vous sentirez comme Cendrillon. Personne ne pourra porter votre escarpin de cristal parce qu’il sera le vôtre. Il sera clair et transparent, comme vous, et il brillera d’une lumière qui transpercera le temps et les mémoires, les peuples et les religions.

Je vous souhaite de trouver votre escarpin de verre et de foncer contre vents et marées pour le dénicher ou le retrouver. Je vous souhaite d’avoir la volonté de laisser vos chaussures avec lesquelles vous avez tant marché, celles qui n’étaient dessinées que pour vos pieds uniques et singuliers, afin que vous puissiez vous lancer sur le chemin intemporel de votre vie et de briller, briller.

cendrillin 2

Je vous aime et je salue votre pureté.

Caroline xx

À toi qui es né en 2014

 

À toi qui es né en 2014.

Cette année-là, j’ai entendu ton cœur battre pour la première fois. Ce qui m’a frappée avec ton battement de cœur, c’est que j’ai réalisé que le jour où il cesserait de battre… c’est que tu serais mort. J’ai rencontré la fragilité de la vie.

2 ans, c’est y a pas très longtemps. Je me rappelle de chaque instant de ma journée d’aujourd’hui, il y a 2 ans, la veille de ta naissance.

Tous mes sens me reviennent, même la couleur du jour, le froid sur mon visage, les sons qui m’habitaient, les personnes à qui j’ai parlé. Je savais que tu allais naître le lendemain. J’ai tout fait pour que t’arrives cette journée-là. J’avais trop hâte de te voir. Je voulais juste voir ton visage.

Je t’ai donné naissance comme toutes les femmes donnent la vie sur cette terre, mais mon histoire avec toi, elle est unique, parce qu’on l’est tous.

Je n’avais aucune peur. Peur de rien. Avec du recul, je réalise à quel point, seul, l’amour m’accompagnait. Rien de négatif ne me traversait l’esprit. Je t’ai écrit une lettre avant d’aller dormir. J’ai allumé des lampions et je nous ai concocté une cérémonie de naissance. J’ai écouté les mêmes mantras, minute après minute et les larmes me montaient aux yeux tellement j’étais près de toi. Je t’ai offert tout l’espoir du monde, toutes les possibilités du monde.

J’ai bouclé mes cheveux entre mes contractions. J’ai mis une robe soleil en plein hiver pour passer la porte de chez moi. Rien ne m’ébranlait. Aucune peur ne m’habitait. J’allais te pousser 2-3 pouces plus loin en pleine lumière, dans la salle d’accouchement et j’allais voir ton visage.

Tu as mis toute la nuit à faire ce court chemin. Je tripais sur l’effet que la piqûre d’engourdissement me procurait. Je ne ressentais pas la douleur de l’évènement. Le highlight de la nuit, c’est quand tout le liquide de mon ventre s’est éparpillé partout dans le lit. Seigneur, je capotais sur la quantité.

Dans ma tête, tout était calme, même si mon corps était en chaos. L’inattendu a toujours été la chose la plus excitante dans ma vie. Quelle surprise minute après minute. Je ne savais rien sur l’accouchement. La seule chose sur laquelle je m’étais exercée, c’était d’ouvrir mon chakra crânien lors de ton expulsion. La synergie avec l’instant était la seule chose qui m’obsédait. L’innocence est mon plus grand allier.

Tu es arrivé, pas de son, juste une image. Un trilliard de choses se sont passées et moi, tout ce que je voyais, c’était un miracle.

Ça t’a pris 6 mois à émettre un son tellement t’étais bien.

Chez moi, y a pas cette rengaine qui court que le temps passe trop vite. Parce qu’avec toi, j’ai choisi de vivre lentement, de marcher doucement. Toutes nos photos analogiques ensemble sont dans notre lit. On fait du mieux qu’on peut et on se ne casse pas trop la tête.

Tu m’apportes mon lot de présent. De candeur. Tu es sur cette terre comme un grain de sable infiniment puissant. Tu as 2 ans. Tu es déjà beaucoup plus que ce que je peux m’imaginer de toi.

Je ne sais comment te remercier, Caleb. À part demain matin, en te serrant dans mes bras et en te saluant.

Je t’aime tellement que ça m’a sortie du lit pour venir t’écrire cette lettre que tout le monde lira, sauf toi. C’est mon inspiration.

Ce dont je suis certaine, c’est que l’amour de cet instant de rédaction traversera le temps, les mémoires et que tu le ressens déjà.

Bonne fête mon trésor !

Maman

xx

Pile ou Face ?

Vous avez une décision à prendre. J’ai un truc qui vous aidera à savoir ce que vous devez faire, dorénavant.

Je me rappelle encore. J’étais petite, mon âge m’échappe. J’étais dans mon lit sur la rue Paquet et tenais une conversation d’avant dodo avec ma mère. Je lui posai alors une question et elle me répondit : « Écoute ton cœur, Caroline. Tu sauras

Seigneur… je ne comprenais pas. Cette alternative était impossible : écoute ton cœur… C’est quoi ça ; écouter son cœur ?

Je lui demandai : «Mais c’est quoi maman ? Mon cœur va me parler ? J’entendrais une petite voix ? Je vais faire comment pour savoir que c’est lui qui me parle ? »

Elle me répondit encore : «Tu sauras Caroline, c’est tout.» M’embrassa sur le front et quitta la chambre.

Ça m’a pris des années à saisir. Et encore, j’oublie que mon cœur me parle plus souvent qu’autrement.

Peu importe qui tu es, d’où tu viens ; je vais te donner une astuce pour savoir vraiment ce que te dit ton cœur.

Je ne me souviens plus d’où ça me vient, mais j’aime le partager à chaque fois que quelqu’un m’approche avec un dilemme qui le tourmente. Ceux qui me connaissent le savent.

Elle : «Je sais pas quoi faire Caro.» Moi : «Ben, fais pile ou face.»

-«Comment, fais pile ou face ? T folle ou quoi, c’est une décision tellement importante.» -« Ben justement, toutes les décisions importantes devraient être prises avec son cœur. C’est l’amour qui devrait mener toutes les décisions du monde.»

Prends un sou. Lance-le dans les airs.

Je te jure, quand le sou va tournoyer au-dessus de ta tête, l’adrénaline montera et tu sauras exactement ce que tu souhaites, à cet instant précis.

Sinon, ça sera au moment de découvrir la surface du sou de la décision que tu sauras ce que tu souhaites.

Et si tu n’as pas encore eu ta réponse, ça sera au moment où tu auras vu le pile ou la face, que tu ressentiras la déception ou la libération devant le fait accompli.

C’est ça, entendre son cœur. Pile ou face, c’est juste un geste pour t’aider à reconnaître exactement ce qu’il croit bon. Pour toi, pour ton amour-propre.

Après, vous vous disputerez entre votre cœur et votre raison, seulement que maintenant, vous n’aurez plus d’excuse pour nier ce que l’amour vous aura soufflé.

Vous vous demandez ? Pile ou face… vous saurez.

Caro xx

Les gens souffrants sont Egoïstes

Les gens qui souffrent sont centrés sur eux- mêmes; mon malheur, mes injustices, mes déceptions, mes désirs, mes visions ratées, mes tracas, mes problèmes…

De nos jours, les solutions au bonheur fixées sur notre nombril émergent de tous les côtés : méditez, faites de l’exercice, faites de l’argent (quel paradoxe), mangez mieux, respirez, apprenez, vivez, voyagez.

Je pense qu’en complément absolu des solutions au bonheur, se trouvent dans les faits qu’il faut donner beaucoup, être généreux de son temps, écouter vraiment, être là pour les autres , rendre des services par plaisir, cuisiner pour sa soeur, apporter un lunch à son frère, arroser les fleurs de la voisine, visiter sa grand-mère, laisser son petit à son père, apporter des bleuets à sa mère, apprendre à parler à son enfant, masser son amoureux, promener le chien d’une amie, faire une course pour un proche, faire du bénévolat, lâcher son criss de cellulaire.

On oublie que le bonheur se trouve là, aussi, véritablement. Le bonheur ce n’est pas seulement de s’occuper de soi et de ses propres intérêts.

L’ego n’est pas la source de la félicité.

Pis de toute façon, être heureux c’est pas tout dans la vie. La vie c’est difficile. Ca consiste à accepter la peine, accueillir les moments difficiles et avancer. Continuer. Malgré tout. Anyway tout passe, les bons moments comme les mauvais…

On cherche tous un équilibre. C’est la quête de l’humanité tout entière. Mais ma recette , c’est un peu pour soi, et un peu pour les autres.

Il fut un temps où le mot psychothérapie était impossible. Il fut un temps où on vivait dans un monde individualiste. Je pense que le retour du balancier freine sa course près du milieu et sonne la bonté et l’empathie. Envers et contre tous.

Je sais qu’on a assez évolué pour savoir que de se préoccuper des autres, ce n’est pas de s’oublier soi-même. C’est au contraire, se faire un beau cadeau.

Je pense profondément que de s’oublier ne serait-ce que 5 minutes par jour pour l’altruisme fait faire de grandes choses.

Si t’as pas 5 minutes dans ta journée. T’as pas de vie.

Tony Robins

Qu’est-ce que ce serait si la vraie quiétude s’installait quand on prend le thé, après avoir fait un acte charitable pour quelqu’un ? Renoncer au 1 000 $ de plus simplement pour une bonne cause ? Partir quelque part avec l’intention de faire une belle différence dans la vie de quelqu’un ?

Allez sors de chez toi. Rencontre ton voisin. Parle avec la caissière. Écoute la dame à tes cotés. Assieds-toi par terre avec cet enfant qui te réclame.

 L’Amour se trouve dans les gestes.

L’Amour c’est pas : Je t’aime.

L’Amour c’est ; Je t’ouvre la porte et tu passes devant.

 Le vrai amour de soi, c’est l’amour des autres. Parce qu’au finale, on est tous unis.

Les vraies affaires, c’est les vraies affaires.

Les gens souffrants y en a des poignées pleines. Essayez le don de soi, vous pourriez gagner une vraie méditation si ça vous chante, des moments de bonheur , et des souffrances plus faciles à accueillir.

Caroline xx

Aujourd’hui il pleut 

Je suis au Mexique. Il pleut à boire debout.  Dans mon cas ; c’est il pleut à boire couché . 

J’aime la pluie. J’aime le soleil encore plus, mais j’aime ce que la pluie offre quand elle se manifeste . Elle nettoie , purifie , désengorge  , rassemble tous le monde , fait sortir le grand air de ceux qui en ont moins .  

Ma mère dit que l’air pur chasse l’air bête. Moi je trouve que la pluie aussi chasse l’air bête , sauf si t con cette journée là.  

J’avais envie de jaser de la pluie aujourd’hui  parce qu’elle me parle du sourire . Ça fait 2 jours qui mouille ici. On a traversé dans le continent d’à côté pour se payer du repos. Pis y mouille . Pis on s’en fou. 

Ici le staff allume des chandelles , nous offre des infusions aux fleurs, et voile un air différent. Comme si on devais être plus gentil l’un envers l’autre. Comme si d’habitude, cetais en partie la Job du soleil. Moi je sens un vibe de solidarité , pourtant mon voisin revêt un vibe de découragement. 

Je souris. Je souris à tous le monde. Je souris parce que ça fait du bien. Je souris parce que ça change ma journée et celle des autres , qui trouve moins de gaieté dans les circonstances ici bas . Tous le monde cours pour se mettre à l’abris , et nous on a danser sous la pluie . 

Je suis allée à la mer , et j’ai pleuré de bonheur devant l’océan qui se déversait à l’envers . La Beauté de la vie, c’est le bouleversement de sa nature . Ça dépend toujours de quel côté on se tiens quand on regarde les choses . 

Je vous souris d’ici , même si il pleut . Ya des jours où il fait soleil et que je pleure , mais aujourd’hui il mouille et je souris . Parce que cest ça que j’ai choisie. Parce que c’est ca mon histoire de la journée . 

Caro xx 

Ce soir j’ai pleuré

Ce soir j’ai pleuré parce que tu t’es endormi tout seul.

Tu m’as regardée avec tes grands yeux bleus en voulant dire ; c’est pas si pire maman si je ne bois pas de ton lait ce soir…

J’ai pleuré parce que moi je sais que le lait de mes seins, je ne t’en donnerai plus. Il parait qu’après deux ou trois jours, y’aura plus rien. Niete, allez hop ! dans la pampa, de l’histoire ancienne, un souvenir résolu.

C’est pas une histoire de lait, c’est notre histoire de petits moments à nous deux qui va changer, qui va se transformer.

J’ai pleuré parce que je sais que je continuais à te nourrir pour que tu restes petit. Pour essayer d’arrêter le temps qui finit toujours par nous rattraper, ce temps qui finalement n’existe pas.

D’un coup t’es rendu grand.

J’ai pleuré même si je savais que toi et moi, l’allaitement ça ne pouvait plus durer. Faut que je parte pour Montréal dans 2 dodos, sans toi. Pis les nuits c’est rendu trop compliqué, avec toi qui me commande trop souvent depuis la pénombre.

T’as un peu plus d’un an et demi.

Aujourd’hui on m’a dit: T’as été bonne Caro. J’avais envie de répondre: c’est la vie qui a été bonne avec moi…

Merci de m’avoir offert autant de tendresse. Merci d’avoir aimé que je te nourrisse aussi longtemps. Je sais bien que notre relation n’est pas finie, notre entente, elle ne fait que commencer. C’est juste que ce soir, je comprends que ma série de deuil est ouverte. Des premières fois y’en aura souvent à partir de maintenant, c’est juste que quand tu vis dans le moment présent; tu pleures.

T’étais tellement grand dans ta petitesse, dans ton lit. T’as pas fait d’histoire avec ce qui s’est passé avant de t’endormir. Même si depuis 632 jours, tu t’endors au sein. T’as même trouvé le moyen de rire un peu, en goûtant ce lait de soya que je t’ai choisi devant cette allée remplie de wanabe lait.

Maman va n’en revenir. Mais j’en reviendrai jamais de toi. Peut-être pas de mes seins emportés par le souffle de l’Harmattan, mais ça, c’est une autre histoire…

Je vais célébrer notre vie quand le sommeil m’emportera moi aussi. Et demain on va essayer de faire de notre mieux, pis de continuer à se coller, sans que cette fois tu tires sur mon gilet en fredonnant : lait lait, avec ta petite voix bien à toi.

Merci mon trésor. Merci la vie. Merci à toutes ces petites choses qui font qu’on avance, qu’on pleure, pis qu’on rit.

Bonne nuit.

Caroline xx

 

Crédit photo: Jani Fortin. Fourteen Création

Être et Paraître. Les 2 à la fois ?

etre et paraitre

Bien sur que si.

C’est comme le vieil adage ;

Vaux mieux être riche et en santé que pauvre et malade.

Pourquoi pas ?

Il existe ce stéréotype qui porte à croire qu’on ne peux être spirituel et se faire injecter du Botox . Moi j’aime les 2; la spiritualité et le Botox.

J’ai été confrontée à ce jugement quand je poursuivais des études en mode. J’en suis venue au point ou je me sentais presque coupable d’apprécier les cours de tendances, qui commençais à me sembler superficiel et éphémère . Je me disais: Ya tellement d’affaires qui se passent sa terre, j’ai pas d’autre chose à étudier que des guenilles ? Tu voie, au coté de l’histoire de l’art , de la litérature et de l’anthropologie, pour moi ça perdais un peu d’importance .

Jusqu’à ce qu’un professeur dise devant la classe ( pas exactement, mais c’est du moins ce que j’en retiens ) : Nous sommes tous dans l’être et le paraître. C’est inévitable, et vous devez être conscient de l’idée que vous vous préoccupez de ce vous et les autres portent, en suivant les tendances planétaires, qui elles , sont basées sur comment on se sens tous, dépendament de l’époque ou on se trouvent et de ce qui s’y passe… Alors assumez le fait que nous vivons dans un monde ou l’être et le paraitre vivent de pair, et c’est parfait comme ça. Vous n’êtes pas superficiel, vous vivez en synergie avec la vie.

Je me suis alors déculpabilisé et j’ai accepter mon amour pour les vêtements.

Pour ce qui es de notre apparence, certainement qu’il faut s’accepter tel que l’on es, seulement qu’on peux améliorer les choses sur lesquels on a du pouvoir, pour ce qui en reste. Si ma serre es remplie de mauvais herbes, il me reste à m’agenouiller et à la dégarnir.  Autant que j’entretienne sa fertilité en lui offrant de l’eau et du soleil. Même chose pour le corps et l’esprit. Si ma peau se couvre de tâches, je peux les faire enlever au salon de beauté. Autant que je me concentre à enrayer celles qui ce sont accumulées sur mon coeur. Si les ridules s’accumulent sur mon visages , je peux m’adonner à ces méthodes qui servent à les tendre un peu, autant que je consacre du temps à détendre mes relations avec les autres et envers moi même.

On dois s’intéresser à actualiser notre esprit et notre corps, autant que ce soit fait avec minutie et équilibre.

C’est bien plus facile de se re-faire faire le nez que de se re-faire faire le coeur .                       Stephane LaPorte.

C’est tout à fait vrai . Mais tant mieux si on s’adonne bien à faire les 2. Tant que tu ne fini pas par ressembler à une caricature, parce que le Botox t’abuse . Et tant que tu ne te la joue pas moine tibétains , si le soir tu rêve de fourrer une volé à celui qui t’as picker ton parking.

Faut juste pas tomber dans l’extrême gauche, ni d’un coté ni de l’autre. Gare à toi si ton apparence es trop importante. Gare à toi si ton monde intérieur t’isole.

La pauvreté, si c’est celle de l’esprit, elle es triste et accablante. La beauté, elle es scintillante , si elle es fondamental et illusoire. La richesse, elle es merveilleuse. Autant soit elle de sens comme de circonstances. Et la santé, elle es épanouissante , si elle es mentale et corporel.

Je suis l’être et sa parure. J’aime m’organiser pour être belle, et organiser mon esprit pour être séduisante. J’essaie que les deux se rejoignent harmonieusement. Ça fait du bien de comprendre le concept , pour ne pas penser qu’on es superficiel si on se fait refaire les seins. En autant que tu le fasse juste pour les remonter un peu, pas pour remonter l’amour que tu auras pour toi ensuite.

La beauté c’est un état qu’on peux tous s’offrir avec assurance, parce qu’elle es partout, en dedans et en dehors, depuis la nuit des temps.

Caroline xx

 

crédit photo : Free People